À ma sortie, je me sentais nettement mieux. C'est vraiment très bien. On rencontre du monde qui nous écoute sans nous juger. Qui comprend ce qu'on vit et qui ne pense pas que nous sommes pas assez forts.
mardi 19 février 2013
Centre d'hébergement d'urgence
J'ai finalement réussi à avoir une place dans un centre d'hébergement d'urgence. J'y suis resté 10 jours. Au début, je n'y croyais pas. D'ailleurs après deux nuits, j'avais envie de quitter (ce que j'aurais pu faire car j'étais libre). Je me sentais pas mal 'loser' d'être dans ce centre. Cependant, après quelques jours, on commence à mieux se sentir. Les intervenants sont pas mal efficaces et présents pour écouter.
lundi 4 février 2013
Vous avez dit préventions du suicide...
Cela fait plusieurs semaines, j'ai fait une tentative de suicide. Depuis, j'en ai fait deux autres. Faut croire que je ne suis pas assez determiné à m'enlever la vie mais à chaque fois je vais plus loin dans mes tentatives. J'ai encore des douleurs au cou et à la gorge de ma dernière fois.
Entre temps, j'ai demandé de l'aide. J'ai parlé. J'ai appelé suicide action et pas mal d'autres organismes principalement pour ventiller un peu et parler. Mais il y a un bémol. Mes problèmes de dépression et stress trouvent leurs origines dans mon entourage immédiat. Il y a de la tension à la maison et je n'arrive pas à gérer cela. J'ai donc demandé à ce que je sois admis dans un centre d'hébergement de crise pour quelques jours (deux trois jours idéalement) afin que je puisse prendre un 'break' et remonter la pente.
Seulement voilà. Je me retrouve confronté à la bureaucratie. Confronté à la 'procédure Monsieur'... On m'a demandé une référence d'un médecin, un psychothérapeute ou un intervenant du CLSC; mon médecin m'a donné une référence écrite mais cela n'est pas valable me dit on. Ma psychothérapeute a appelé un centre d'urgence pour avoir une référence mais ces derniers me renvoient au CLSC que j'ai déjà fréquenté car, me dit on, on ne veut pas les dédoubler (lire; on ne veut pas les contredire).
Ma situation se résume comme suit: Je suis en détresse et si j'ai essayé 3 fois de m'enlever la vie et que la dernière ait laissé des séquelles, je pense que c'est sérieux (ma psy le pense aussi... elle est très inquiète). Mais nous sommes au Québec. La procédure et la bureaucratie prime sur tout. Même sur la vie de quelqu'un qui est en détresse et qui ne sait plus ou donner de la tête.
Au passage, j'ai été diagnostiqué en état de dépression par 2 médecins et un psychiatre des urgences (ce n'est pas d'un état d'esprit dont je parle quand je dis que je suis en dépression mais bien de la maladie).
Aujourd'hui, je suis déprimé et franchement, ça ne me tente plus de faire appel à qui que ce soit. Tout de suite, je n'ai pas envie d'intenter à ma vie... mais qui sait demain ou après demain ce qui va se passer...
Dire que nous sommes en plein dans la semaine de la prévention du suicide...
Entre temps, j'ai demandé de l'aide. J'ai parlé. J'ai appelé suicide action et pas mal d'autres organismes principalement pour ventiller un peu et parler. Mais il y a un bémol. Mes problèmes de dépression et stress trouvent leurs origines dans mon entourage immédiat. Il y a de la tension à la maison et je n'arrive pas à gérer cela. J'ai donc demandé à ce que je sois admis dans un centre d'hébergement de crise pour quelques jours (deux trois jours idéalement) afin que je puisse prendre un 'break' et remonter la pente.
Seulement voilà. Je me retrouve confronté à la bureaucratie. Confronté à la 'procédure Monsieur'... On m'a demandé une référence d'un médecin, un psychothérapeute ou un intervenant du CLSC; mon médecin m'a donné une référence écrite mais cela n'est pas valable me dit on. Ma psychothérapeute a appelé un centre d'urgence pour avoir une référence mais ces derniers me renvoient au CLSC que j'ai déjà fréquenté car, me dit on, on ne veut pas les dédoubler (lire; on ne veut pas les contredire).
Ma situation se résume comme suit: Je suis en détresse et si j'ai essayé 3 fois de m'enlever la vie et que la dernière ait laissé des séquelles, je pense que c'est sérieux (ma psy le pense aussi... elle est très inquiète). Mais nous sommes au Québec. La procédure et la bureaucratie prime sur tout. Même sur la vie de quelqu'un qui est en détresse et qui ne sait plus ou donner de la tête.
Au passage, j'ai été diagnostiqué en état de dépression par 2 médecins et un psychiatre des urgences (ce n'est pas d'un état d'esprit dont je parle quand je dis que je suis en dépression mais bien de la maladie).
Aujourd'hui, je suis déprimé et franchement, ça ne me tente plus de faire appel à qui que ce soit. Tout de suite, je n'ai pas envie d'intenter à ma vie... mais qui sait demain ou après demain ce qui va se passer...
Dire que nous sommes en plein dans la semaine de la prévention du suicide...
vendredi 1 février 2013
Reproaches
I was not doing well two days ago and decided to do an attempt but instead I called a friend and spent the rest of the day with him. In the evening, the Police came home cause they heard that I wanted to commit a suicide. Don't know how they knew (probably my friend who worried too much before???). Anyway...
In my yesterday posts, I was saying that I no longer want to go that way (suicide attempt) and that I wanted to go through this situation and face it....
Guess what!? My wife reproached me today that I was doing too fine.... "How can you feel this way? Do you think it is normal that the Police comes home? How can you feel top shape?". I replied that it was not fair to reproach me that and obviously, her reply was that it is not a reproach. LOL.
I am not doing that well and her reproaches brought me down a bit. However, this time I am trying not to think about suicide anymore. I am trying to stick to my decision not to consider suicide as a solution and most importantly, not worry much about people who harm me (being my wife or anyone else). It is hard though.
I am trying to look at the future. I always try to ignore passed events. It does mean that these events are meaningless, but giving them too much importance won't help anyway.
How can she do that? I was doing ok this morning until she told me that...
Ignorance can kill.
Not me though.
In my yesterday posts, I was saying that I no longer want to go that way (suicide attempt) and that I wanted to go through this situation and face it....
Guess what!? My wife reproached me today that I was doing too fine.... "How can you feel this way? Do you think it is normal that the Police comes home? How can you feel top shape?". I replied that it was not fair to reproach me that and obviously, her reply was that it is not a reproach. LOL.
I am not doing that well and her reproaches brought me down a bit. However, this time I am trying not to think about suicide anymore. I am trying to stick to my decision not to consider suicide as a solution and most importantly, not worry much about people who harm me (being my wife or anyone else). It is hard though.
I am trying to look at the future. I always try to ignore passed events. It does mean that these events are meaningless, but giving them too much importance won't help anyway.
How can she do that? I was doing ok this morning until she told me that...
Ignorance can kill.
Not me though.
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